Co-industrialisation continentale : Le patronat s’engage pour un avenir industriel partenarial
| Key Takeaway |
|---|
| Les matières premières Africaines sont principalement exportées sans transformation. |
| Un manque d’infrastructures freine l’industrialisation locale. |
| Une intégration économique est nécessaire pour capter la valeur ajoutée. |
| Des synergies industrielles sont essentielles pour une croissance inclusive. |
La Réalité Économique de l’Afrique
Une étude récente commandée par la CGEM (Confédération Générale des Entreprises du Maroc) a mis en lumière le paradoxe des ressources naturelles du continent. Malgré sa richesse en matières premières, l’Afrique reste un fournisseur secondaire dans les chaînes de valeur mondiales.
Un Exemples Éloquent : Le Coton
Bien que l’Afrique soit l’un des principaux producteurs de coton, elle ne retient qu’une fraction de la valeur ajoutée générée.
- 90 % du coton est exporté brut.
- Les étapes à forte valeur ajoutée se déroulent principalement hors du continent.
Les Enjeux à Surmonter
L’absence d’infrastructures adaptées entrave le développement local, comme le montre le secteur textile :
- A peine un tiers des activités de filage se déroulent en Afrique.
- Les capacités de tissage sont extrêmement limitées.
Des Exemples Argentés dans Divers Secteurs
D’autres secteurs, tels que l’agro-industrie, illustrent également ces défis :
- 60 % des terres arables mondialement inexploitées se trouvent en Afrique.
- La Côte d’Ivoire et le Ghana détiennent 80 % de la production mondiale de cacao.
Des Ressources Sous-Exploitées
Les minerais stratégiques comme le cuivre et le cobalt quittent l’Afrique sans former un écosystème de production local :
- Les économies africaines perdent une chance de croissance significative.
Co-Industrialisation et Intégration Économique
Le ministre Younes Sekkouri appelle à une coopération « gagnant-gagnant-gagnant ». Cela comprend l’intégration économique des chaînes de valeur africaines, favorisant un développement inclusif qui profite aux populations locales.
Opportunités à Travers la ZLECAF
La Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) représente une chance cruciale :
- Elle pourrait générer 450 milliards de dollars de revenus supplémentaires d’ici 2035.
- Favorise la libre circulation des biens et services.
Infrastructure et Développement Stratégique
Avec le développement du Gazoduc Afrique-Atlantique, le Maroc se positionne en tant qu’acteur clé. Ce projet promet de relier 16 pays et d’accroître la capacité énergétique du continent.
Younes Sekkouri
Ministre de l’Inclusion économique
« L’emploi et les transformations structurelles des politiques économiques doivent repousser les frontières pour bâtir une croissance inclusive et permettre aux nations de s’émanciper ».
FAQ
- Qu’est-ce que la ZLECAF ?
C’est un accord commercial visant à renforcer les échanges entre les pays africains. - Pourquoi l’Afrique n’industrialise-t-elle pas ses matières premières ?
Un manque d’infrastructures et des normes élevées font obstacle. - Quel est l’impact des ressources naturelles sur l’économie africaine ?
Malgré leur abondance, l’Afrique capte peu de valeur ajoutée. - Comment améliorer la situation ?
En favorisant des synergies industrielles et en développant des infrastructures locales.
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